Par Maïwen Roudaut, étudiante
Photos : C. Aventin
Ce premier
rendu nous a permis de mettre en commun et de discuter autour des
directions prises par chaque étudiant sur les thèmes choisis.
Nous avons
ainsi pu voir des premières ébauches d’abribus et de dispositif
lumineux répondant aux enjeux de chacun. Il a dévoilé une richesse
de propositions qu'il sera important de conserver.
A chaque groupe il a été demandé de faire une première ébauche
d’un abri (plan coupe et élévation) ainsi que de développer les
idées à l’aide de croquis et schémas. Des recherches de
références et de projets déjà réalisés nous ont également aidé
à mettre en place certains concepts. Une grande importance a été
accordée à la question lumineuse et notamment au rapport jour/nuit
dans la ville.
Voici les
différents thèmes abordés :
Le signal
(Claire et Audrey) :
L’abri
est ici vu comme un repère, un symbole dans la ville. Il abrite des
informations concernant les bus, des écrans-temps, des supports pour
des annonces mais également des messages personnels. Il devient ainsi un
élément essentiel du quartier.
Il est constitué d’une partie haute désignant le signal et d’une
partie couverte dont la partie arrière est séquencée par le jeu de
plein et vide.
La lumière dessine chaque forme
et chaque contour de l’abri. Il se "dilue" dans l’espace
pour mettre en avant cette idée de temps et de mouvement dans la
fréquence de la paroi.
De jour,
ces parois sont opaques et servent de support aux informations et de
nuit elles deviennent des objets lumineux.
Des
questions se sont posées concernant la direction des éclairages de
ces parois (éblouissement) ainsi que sur l’éclairage ambiant de
l’abri. De plus un changement de couleur jour/nuit pourrait
s’avérer troublant pour les habitants.
L’identité
et le réseau : « Signal network » (Cécile et
Alexia) :
L’idée
était ici de créer une source à l’échelle urbaine mais
également à l’échelle humaine. Un cône lumineux inversé crée
le repère. Le retournement de la source vient éclairer le toit pour
mettre en avant ce dispositif urbain.
Sur ce toit, un réseau de
points lumineux vient reprendre les points importants de la ville
telle une constellation urbaine. L’objectif est également de
mettre en place un repérage nord/sud.
Concernant
l’assise, le banc situé sous ce toit est divisé en 4 autour de
l’axe du cône.
Il a été
demandé de désormais se consacrer davantage au confort lumineux du
point de vue de l’usager mais également urbain (le retournement de
la source vers le ciel pouvant créer une pollution lumineuse).
L’hospitalité :
« L’omni hub » (Marion) :
Le but
était de créer une plateforme qui distribue les services.
Premièrement,
des observations sur l’abribus ont été réalisées et
retranscrites en photos. Il est ressorti que, de jour, l’architecture
de l’abri se fond avec celui de la ville et que, de nuit, ressort une pauvreté des éclairages, sauf la publicité.
Le projet
consiste à provoquer un espace d’attente et pour cela, de mettre
en place davantage d’assises, un espace central associé à des
commerces (terrasses de café par exemple). Cela fait de cet abri un
lieu d’attente mais également un lieu de vie du quartier.
Concernant
l’éclairage intérieur, il varie avec le temps et s’adapte à
l’usager présent.
Des
questions se sont posées sur l’extension de la terrasse sur
l’espace public, la visibilité de l’abri par rapport aux
activités qui s’y dérouleraient et également sur le
développement d’une typologie de lumière en fonction des
activités.
Confort,
usages, rapport au corps « une couverture interactive »
(Noémie et Maïwen) :
L’accent
dans se projet a été mi sur le rapport de l’habitant à l’abri.
Le but est de créer un abri qui s’adapte à l’usager et non
l’inverse.
Ainsi une
première ébauche de projet a permis de créer un abri courbe de
type organique, proche de l’homme, invitant le passant à s’y
abriter, s’y reposer, mais également échanger car l’abri est vu
ici comme le support d’interactions.
Lors de la conception, l’idée
de liberté est importante. Ainsi la forme ouvre sur toutes les
directions et le mobilier permet à chacun de s’isoler ou au
contraire de se regrouper suivant ses envies. Ce mobilier interactif
permet d’instaurer un dialogue entre l’espace et l’objet.
Pour
l’ambiance lumineuse, l’idée est de créer, grâce au matériau
de la courbe (résille, tissage), une couverture chaleureuse. Dans
les interstices de cette « toile » seraient incrustées
des LEDs discrètes permettant de mettre en place une ambiance
lumineuse douce et chaleureuse.
Le rapport
au corps est une dimension importante de cet abri, ainsi des
recherches sur les rythmes biologiques, et le rapport à la lumière
ont été réalisés pour permettre de mettre en place des
dispositifs lumineux qui s'adaptent suivant les moments de
la journée, à l’homme.
Il a été
ensuite demandé de s’intéresser davantage à cette idée de
liberté où l’abri deviendrait aussi mobilier (où l’on pourrait
marcher dessus par exemple).
Le temps,
l’information (Tommaso)
Dans ce
projet, l’information structure l’abri bus. En effet, chaque
panneau est le support d’un type de message donné (plan du réseau, durée
d’attente, informations diverse, annonces). Ces panneaux séquencent
ce mobilier urbain et l’éclairage vient mettre en avant chacun
d’eux pour former un abri.
Pour
continuer ce travail il a été demandé de travailler sur la
variabilité de disposition des panneaux pour créer un abribus
efficace mais aussi agréable.
Les prémices du projet / 6 novembre
Par Claire, Enon, étudiante
Cette séance de
module, dans la continuité de la séance précédente, fut exclusivement consacrée
au travail de recherches et à l’approfondissement de notre réflexion sur le
projet d’abrisbus de demain.
La séance précédente nous avait permis de dégager
quatre grandes idées qui nous
paraissaient primordiales : le temps, le corps, l’hospitalité et l’identité.
Chaque groupe ayant choisi un thème cela nous permis
de nous concentrer sur un aspect particulier de l’abribus et donc de le
développer dans ces moindre détails.
Cette séance, ponctuée par des recherches à
la bibliothèque, débats et essais lumineux a permis de faire évoluer chaque
projet. Le but était dans un premier temps d’exprimer nos intentions et nos premières
idées à travers des mots et croquis pour ensuite dégager une idée forte qui
deviendra notre ligne directrice dans la conception de l’abri. Un échange avec
notre professeur nous permis de faire un point sur notre avancée et de nous
orienter sur les idées fortes à approfondir.
Chaque groupe a suivi
une direction particulière :
Cécile et Alexia ont
travaillé sur le thème de l’identité, c’est un travail de l’abribus à
l’échelle du réseau, elles se sont appuyées sur quatre mots-clés :
l’accroche, le repère, le symbole et le réseau. Leur proposition traite
différentes lumières à l’échelle urbaine et humaine.
Audrey et moi avons
également développé le thème de l’identité à travers trois mots-clés : le
repère, le signal et le symbole. Nous avons développé le thème de l’identité
commune qui permet de faire de ces abribus un repère dans la ville, ainsi que
le thème de l’identité propre, la singularité, qui permet de faire de chaque
abris une pièce unique à l’image du quartier qui l’accueille.
Maïwen et Noémie ont
travaillé sur le thème du confort et de l’usage. En répondant au sens premier
du mot « abri », elles ont développé l’idée de la protection. Leur
proposition abordait également l’idée de l’interaction qu’il peut y avoir entre
l’homme et l’objet, ainsi que la notion de liberté, le choix entre partage ou
isolement est laissé à l’utilisateur.
Tommaso a abordé le
thème du temps et de l’information. Son projet mettait en évidence à la fois les
services indispensables présent dans un abri mais également ceux qui pourraient
être envisageables pour rendre l’attente moins longue et plus agréable. Son
projet développait deux questions : comment hiérarchiser les différentes
informations et comment les organiser dans l’espace de manière à ce quelles
soit utilisables et visibles de tous ?
Enfin Marion c’est
intéressée à l’hospitalité. Son projet consistait à regrouper deux abris situés
à proximité. Elle proposa deux espaces d’attente distincts reliés entre eux par
un espace central, convivial et vivant. Ce cœur, offrant divers services, est
destiné à rassembler les usagers.
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